Sensibilisation à San-Pedro et Bouaké sur les risques liés aux POP et PBDE et distribution d'EPI

Dans le cadre de sa mission de prévention et de gestion des substances dangereuses, le Projet uPOPCI a rencontré les acteurs intervenant dans la gestion des Véhicules en Fin de Vie (VFV) et des Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques (DEEE) des villes de San-Pedro et Bouaké, en date du 20 au 28 Mai 2025.

Pour l'équipe projet, il s’est agi d'informer et sensibiliser les acteurs des casses sur les effets néfastes de la mauvaise gestion des Polluants Organiques Persistants (POP) contenus dans les VFV et les DEEE), distribuer des Equipements de Protection Individuelle (EPI) et informer les acteurs de la construction encours des centres de démantèlement des VFV et DEEE à Abidjan, précisément à Ebimpé.

En effet, les POP et les PBDE sont des substances invisibles mais à fort impact. Les PBDE, largement utilisés comme retardateurs de flamme dans les mousses de sièges, plastiques et textiles des véhicules et des équipements électriques et électroniques, sont aujourd’hui reconnus pour leur toxicité pour l’homme et l’environnement. Ils sont identifiés par la Persistance, la bioaccumulation et le transport sur de longues distances.

Professeur BEDI Gustave, Coordonnateur national du Projet a rappelé les obligations réglementaires en matière de gestion et d’élimination de ces substances, Il a sensibilisé les participants sur les procédures sécuritaires et les actions du Ministère en charge de l’environnement, présidé par Monsieur ASSAHORE Konan Jacques, pour permettre aux acteurs d’effectuer leurs taches de manière organisé et professionnel aux différentes sensibilisations.

Etaient présents à San-Pedro et Bouaké, les représentants des chambres des métiers, les gérants de casses automobiles et DEEE et des techniciens des DEEE et des VFV.

Plusieurs pistes d’amélioration ont été formulés par les participants, notamment : Le besoin de formation spécifique pour reconnaître les composants contenant des PBDE et le démantèlement. Le besoin de matériel adéquat de traitement et l'intensification de la sensibilisation, ont clairement été identifié .

Pour le projet, cette mission est une étape clé vers une sensibilisation élargie de la population ivoirienne.  Cette rencontre s’inscrit dans une démarche qui contribuerait au changement des habitudes des cibles identifiés et de la population globale puis à la réduction de l’impact des substances dangereuses sur la santé publique et l’environnement en Côte d’Ivoire.

D’autres actions de terrain sont prévues dans les mois à venir afin d’intensifier la sensibilisation de masse.