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Femme travaillant dans le démantelement des véhicules en fin de vie

PLAN D'ACTION

Confrontée chaque année à plus de 90 000 tonnes de déchets pouvant contenir des polluants organiques persistants, la Côte d’Ivoire ambitionne de trouver, grâce au Projet uPOPCI financé par le FEM et mis en œuvre par l’ONUDI, des solutions spécifiques pour la gestion durable des déchets de Véhicules en Fin de Vie (VFV) et d’équipements électriques et électroniques (DEEE).

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D’une part, le projet engage un travail de renforcement du cadre juridique et institutionnel relatif à la gestion écologiquement rationnelle des déchets industriels en Côte d’Ivoire. Ce travail s’inscrit dans le cadre des Conventions de Bâle et de Stockholm et vise à réguler l’importation des DEEE et VFV et à améliorer les conditions de gestion de ces déchets.

D’autre part, le projet promeut une mise à niveau des capacités techniques du secteur du démantèlement des DEEE et des VFV et du recyclage du plastique. Avec le soutien de partenaires internationaux comme Le World Resources Forum (WRF) et l’Organisation des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR), le Projet développe des directives techniques, met à niveau les capacités  nationales d’analyse des POPNI et des PBDE, forme les opérateurs du secteur et fait la démonstration des meilleures pratiques. La sensibilisation des femmes et des hommes travaillant dans le secteur des DEEE et des VFV, ainsi que du grand public, aux risques environnementaux de ce secteur sont au cœur d’une action de terrain sur toute la durée du Projet.  

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Enfin le projet soutiendra la mise en place de deux centres pilotes de démantèlement des DEEE et VFV pour faire la démonstration des meilleures pratiques environnementales. Deux entreprises de recyclage de plastiques et une entreprise de recyclage de la bonne ferraille seront également mise à niveau pour améliorer les pratiques de recyclage des plastiques provenant des DEEE et VFV. Des opérations d’élimination seront également menées pour en finir avec les matériaux contaminés. 

Le projet devra permettre la bonne gestion d’au moins 1000 tonnes de DEEE et VFV, et empêcher le brûlage à l’air libre d’au moins 130 tonnes de plastiques. Il participera ainsi à la protection de la santé des populations ivoiriennes en réduisant les risques  liés aux POP, et constituera une opportunité de création d’emplois par la promotion d’un système d’économie circulaire.

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